7 conseils pour en finir avec le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur est un concept développé pour la première fois en 1978 par Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes, deux psychologues américaines. Forme d’auto-sabotage, il renvoie au fait de se sentir illégitime. C’est un syndrome sournois qui peut débuter légèrement, par une remise en question de ses capacités, pour se transformer en pensées obsessionnelles.

  • Incapacité à s’attribuer une réussite
  • Impression d’être surestimé
  • Peur d’être démasqué

Heureusement, le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, il est possible de le surmonter avec le temps, et quelques conseils pratiques !

#1 Faire une liste de vos réussites


Ou “reverse bucket-list", c’est l’inverse de la fameuse bucket-list qui recense tous les objectifs que vous souhaitez atteindre dans votre vie. Vous remémorer vos accomplissements vous permettra de vous recentrer sur vos compétences et vos succès.
Listez-vous les petites et grandes réussites dans différents domaines de votre travail : projets, organisation, relations collègues, leadership, argent, etc.
L’objectif est de valoriser vos expériences passées et réussies.

#2 Établir des objectifs réalistes


C’est factuel, des objectifs flous, mal définis ou inatteignables sont une source importante de stress. N’oubliez pas que vous êtes la personne qui vous connaît le mieux !
Identifiez vos forces et vos faiblesses
vous permettra de rester réaliste lorsque vous allez fixer vos objectifs.

Pour cela, vous pouvez utiliser la matrice SWOT :


matrice SWOT


On se focalise souvent sur ce qu’on ne veut pas et cela accentue le syndrome. Analyser et poser un plan d’action à court et long terme va venir renforcer votre légitimité.

Par exemple : vous pouvez décider d’allouer 100 % d'attention à vos contacts et ne plus décrocher d’appels pendant vos rendez-vous. Le facteur extérieur favorable à la réalisation de votre objectif ? Switchy.pro !


#3 Arrêter de vous comparer aux autres


La comparaison vient toucher l’estime de soi.

Lorsque l’on est sujet au syndrome de l’imposteur, nous avons tendance à mettre les autres sur un piédestal et à nous dévaloriser.

Il y a une grande différence entre l’admiration et la convoitise :

  • La première sera source d’inspiration, vous poussera à vous élever vers une meilleure version de vous-même.
  • La deuxième ne vous mènera qu’à la frustration.

Identifiez les profils qui vous impressionnent et cherchez l’inspiration.

#4 Communiquer sur votre ressenti et demander des retours


D’après Pauline Rose Clance, 70 % de la population serait touchée par ce syndrome. Le simple fait de reconnaître que vous souffrez du syndrome de l’imposteur est un excellent début pour vous en libérer. Cela peut vous aider à réaliser que vous n’êtes pas seul.
Si jamais vous vous sentez illégitime dans une situation donnée, partagez-la avec des collègues de confiance et demandez-leur des retours. L’idée qu’ils se font de vos capacités est souvent plus juste que la vôtre.

Acceptez les compliments tout autant que les points d’amélioration.

#5 Faire un bilan de compétences


Si le manque de confiance en soi est une cause principale du syndrome de l’imposteur, d’autres éléments peuvent avoir une importance. L’accès à un poste par “hasard” ou le manque de formation peuvent induire les mêmes conséquences.

Il s’agit donc, ici, de faire un état des lieux des compétences acquises, des aptitudes intellectuelles et de votre motivation.
Peut-être le meilleur conseil pour en finir avec votre syndrome de l’imposteur : vous faire aider par un professionnel afin d’établir un bilan de vos compétences acquises. Lors de cette démarche, un expert vous aide à valoriser votre expérience, et votre profil.

Vous n’êtes plus seul face à une page blanche.

#6 Arrêter de courir après la perfection


Le syndrome de l’imposteur découle souvent de la conviction que si vous n’excellez pas dans tous les aspects de votre travail ou de votre vie personnelle, vous avez complètement échoué.
Pourtant, il est difficile d’apprendre ET d’être performant. Ce qui semble enfantin pour un expert ne l’est pas pour un novice et cela est normal.
Afin de progresser, vous devez apprendre et accepter l’imperfection.

Et même, les échecs sont des éléments clés du développement !

#7 Anticiper le syndrome de l’imposteur


Il s’agit d’identifier les pensées automatiques dévalorisantes.

Au fil du temps, certains déclencheurs de ce syndrome vont vous paraître évidents. À vous de les lister, par exemple dans un carnet, ainsi que leurs fréquences et leurs contextes.

Le phénomène de l’imposteur est un ressenti pas un fait. Alors lorsque vous repérez vos croyances négatives, transformez-les en pensées réalistes et plus objectives.

Vous pouvez utiliser votre reverse bucket-list pour revenir sur vos accomplissements.



Vous l’aurez compris, le syndrome de l’imposteur touche nombre d’entre nous. Toutefois, il n’est pas une fatalité et nous pouvons nous en libérer. Il suffit de passer à l’action : soyez bienveillant avec vous-même.


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